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Trois « self made men » français

Tradition typiquement américaine, les self made men se réinventent à la sauce française ! Archétype de l’entrepreneur parti de rien pour atteindre les sommets du monde du business, ce sont des hommes (et des femmes) qui, à force de détermination, de travail et d’idées, incarnent un idéal entrepreneurial à la française. Découvrons-en trois des plus emblématiques dans la suite !

Philippe Cazes-Carrère, le self made man béarnais

S’il est un exemple du self made man à la française, c’est bien celui de Philippe Cazes-Carrère, dirigeant du groupe APR. C’est d’ailleurs l’impression que l’on a à la lecture de son autobiographie, récemment publiée aux éditions Gascogne, qui dépeint son parcours pour le moins impressionnant, marquant quatre décennies de succès régional.

Au fil des pages de « Confessions d’un autodidacte audacieux », Cazes-Carrère partage son histoire, depuis ses modestes débuts dans le quartier populaire du XIV-Juillet à Pau. Ce matin ensoleillé de novembre, il se remémore, en distribuant sa carte de visite à un jeune voisin, la maison de la rue du Soust où tout a commencé pour lui…

En 1977, et à l’âge de 22 ans, Philippe Cazes-Carrère, déjà doté d’une ambition hors norme, avait transformé cette maison et ses dépendances en un premier entrepôt. Avec une cagnotte de 30 000 francs gagnée au tiercé, il achète ses premières machines de nettoyage, défiant l’avenir prédestiné que ses parents, pressiers traditionnels, envisageaient pour lui. Avec ses yeux d’un bleu clair acier déterminé, il refusait un destin tout tracé, ouvrant la voie à une réussite entrepreneuriale que beaucoup lui envient…

Marc Ladreit de Lacharrière, un milliardaire parti de rien

« Montrer qu’on peut partir de rien et devenir milliardaire ! », la citation est de Marc Ladreit de Lacharrière, et ce self made man français l’incarne jusqu’au bout des ongles ! Figure emblématique du monde des affaires en France et fondateur du groupe Fimalac, MLL s’affirme comme un fervent défenseur de l’entrepreneuriat. Profondément ancré en Ardèche, il endosse désormais le rôle de parrain pour la 9e édition des Trophées de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de l’Ardèche.

Interrogé sur les nombreuses « pépites » entrepreneuriales en Ardèche, Ladreit de Lacharrière exprime une fierté sans borne pour son département natal. « Je ne suis pas surpris, pourquoi voulez-vous que je le sois ? Ce serait de ma part méconnaître l’esprit d’entreprise des Ardéchois et nous sommes tous heureux et fiers de célébrer, [jeudi] 28 septembre, l’esprit de conquête, le goût du risque et la volonté de créer des richesses des entrepreneurs de notre beau département. L’Ardèche rayonne, c’est un département formidable où règne l’esprit d’entreprise », affirme-t-il.

Quant au message qu’il souhaite transmettre aux entrepreneurs ardéchois lors des Trophées de la CCI, il s’inspire de Nelson Mandela : « De s’approprier eux aussi la conviction de Nelson Mandela que j’ai fait mienne : ‘Ça paraît toujours impossible jusqu’à ce que ce soit fait.‘ Et leur rappeler aussi une évidence, que souvent les politiques font semblant d’ignorer : qu’en créant de la valeur et de la richesse économique et sociale, nous sommes les premiers acteurs du rayonnement national ».

Rémy Lathouwers : un petit empire en 5 ans

Rémy Lathouwers incarne la figure du self made man, mais avec une particularité : il est Périgourdin. A 35 ans, ce jeune entrepreneur a, en moins de cinq ans, érigé un véritable petit empire, regroupant cinq sociétés sous l’égide de la holding SAS Lathouwers. Lathouwers, un élève moyen souvent sous-estimé par ses enseignants, a suivi un parcours pour le moins atypique. Après avoir quitté l’enseignement général pour un BEP forestier, il brille par son talent, poussé par des professeurs qui ont cru en lui. Son engagement dans des études techniques en agronomie et en environnement, suivi d’un séjour au Canada et d’un BTS en gestion forestière, a posé les bases de son ascension.

Son parcours académique ne s’arrête pas là… Rémy a poursuivi avec un master en achat industriel et un autre en gestion globale des risques, des compétences qui l’ont propulsé au poste de directeur de développement dans une entreprise de charpentes bergeracoise. Le 21 décembre 2018 marque un tournant décisif : Lathouwers rachète une entreprise de chaudronnerie, La Martellerie Saint-Sauveur, et sa jumelle spécialisée dans le traitement des surfaces. Les deux PME, employant cinq personnes, vont connaître une évolution rapide sous sa direction. Lathouwers, connu pour son implication directe, explique : « Dans un premier temps, on a fait évoluer son activité vers la conception et la réalisation de pièces pour le bâtiment, la serrurerie et la métallerie ». Il ajoute, témoignant de son approche pratique : « J’ai participé et je participe encore à l’aventure en dessinant les modèles et en suivant moi-même les chantiers ». Le secret de sa réussite est révélé !